L’Arafer (Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières) vient de publier le 1er bilan annuel sur le marché de l’autocar et les gares routières (8 août 2015 – 30 juin 2016). Quels sont les points à retenir et les chiffres clés de cette étude ?
Le marché des autocars « Macron » : un bilan positif
Forte croissance et concentration du marché de l’autocar longue distance
Depuis la libéralisation du marché de l’autocar longue distance en août 2015 avec la loi Macron, le rapport fait état d’une forte croissance du marché. Depuis près d’un an, 3,4 millions de voyageurs ont été transportés par les cars « Macron » sur un réseau reliant près de 200 villes françaises avec plus de 1 000 liaisons.
Le secteur a engendré un chiffre d’affaires de plus de 40 millions d’euros et créé plus de 2 000 emplois.
Au début de la libéralisation, on comptait 5 compagnies de bus (OUIBUS, Flixbus, Eurolines/Isilines, Megabus et Starshipper), aujourd’hui ils ne sont plus que 3 autocaristes (OUIBUS, Flixbus, et Eurolines/Isilines) à se partager le marché. Cette concentration du marché fait suite à une phase de rationalisation.
Les autocars « Macron » concurrencent surtout le transport ferroviaire longue distance (TGV et Intercités)
Selon le rapport, seulement 0,2% des liaisons régionales conventionnées par autocar ont été concurrencées par les cars « Macrons ». La concurrence reste donc très faible.
Le TGV et les Intercités sont les plus touchés par la concurrence. Près de 86% des personnes qui ont emprunté un autocar ont effectué des liaisons de moyenne ou longue distance également desservies en TGV (2 millions de passagers sur 223 liaisons concernées) ou en Intercités (1,6 million sur 174 liaisons concernées).
Infographie du bilan : les chiffres clés du marché des autocars « Macron » en France.
Quelques chiffres clés sur la croissance du marché de l’autocar depuis sa libéralisation sous forme d’une infographie :
Source : Arafer