L’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) vient de publier le bilan des autocars « Macron » du 3ème trimestre 2017. Voici un résumé de ce bilan : principaux chiffres, évolution du marché etc.

Plus de 2 millions de passagers dans les autocars Macron au 3ème trimestre 2017

Durant le 3e trimestre de 2017, les autocars Macron ont transporté plus de 2 millions de passagers, soit une hausse de fréquentation de 29 % comparé à celle du 2nd trimestre. Elle s’élève aussi de 8 % par rapport à la même période de l’année précédente. Tel est le résultat d’un taux de remplissage des bus Macron atteignant les 56, 2 %, l’un des plus élevés depuis la mise en service des lignes d’autocar libéralisées.
Le milieu du transport libéralisé par « autocars Macron » ne cessent en effet de se développer. En prouvent ces quelques chiffres importants :

• 270 : c’est le nombre des villes desservies  actuellement par les « autocars Macron », dont 244 par les 3 principaux opérateurs et 40 sont nouvelles. La compagnie de bus Ouibus a élargi son offre avec par moins d’une vingtaine de nouvelles villes desservies (lignes de bus pour aller aux plages, lignes estivales) . FlixBus, lui, élargit son offre afin de mieux servir tout le territoire français. Isilines-Eurolines offre les mêmes services que ceux du 2nd trimestre 2017.
• 2,16 millions : c’est le nombre de passagers transportés en bus Macron du début juillet à fin septembre 2017. Il montre une hausse de 29 % comparé au 2nd trimestre, mais de 8 % par rapport à celui de l’année dernière. Cette baisse provient du nombre régressant des trajets reliant Paris et les villes de province, de – 10 % si comparé au 3e trimestre de 2017 et de – 15 % sur les trajets concurrençant le TGV.
• 51 % : tel est le taux de développement des trajets transversaux en bus depuis l’ouverture du marché, si celui de trajets radiaux n’est que de 49 %. Cela prouve le développement des liaisons en bus entre les villes de province elles-mêmes, dont celles menant vers les aéroports. Il en est de même pour la concurrence intermodale sur les trajets Paris-provinces.
• 1 603 : ce chiffre représente la totalité des liaisons de bus distinctes et directes recensées par l’Arafer, soit plus de 303 que le trimestre d’avant. À lui seul, FixBus en dispose 900, Ouibus 600 et Eurolines-Isilines 430.
• Enfin, 1er : c’est le rang de Paris avec 410 de mouvements par jour, reléguant à la 2nde place Lyon et son aéroport.

Le taux de remplissage, chiffre d’affaires et emplois des autocars Macron

En ce qui concerne le taux de remplissage, il a atteint un niveau record à 56,2% durant ce trimestre.
Avec un tel développement, le secteur affiche un chiffre d’affaires évoluant de 24 % en une année. Celui-ci est de 34 millions euros, avec une recette moyenne de 15, 9 euros HT par trajet de moins de 325 km.
Fin septembre 2017, le secteur a créé 116 emplois supplémentaires par rapport au second trimestre, élevant à 2 282 la totalité des travailleurs à plein temps dans le secteur.
En ce qui concerne le classement des liaisons, Lille-Paris se trouve en tête, suivi respectivement par la liaison Paris-Rouen, Aéroport Lyon-Grenoble, Lyon-Paris, Paris-Rouen et Grenoble-Lyon.

Infographie bilan bus Macron 3ème trimestre 2017

(source : Rapport ARAFER).